L’hebdomadaire der Spiegel de ce dimanche annonce que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble se prépare à une faillite de la Grèce.
Wolfgang Schaeuble, le 5 juillet 2011 à Karlsruhe. (© AFP Uli Deck)
En effet, le ministre allemand donné favori pour succéder à Jean-Claude Juncker estime que c’est un scénario sérieux sur deux qu’il faut bien envisager. Signalons que le der Spiegel ne précise pas les pourcentages attribués à ces deux éventualités
Pour les fonctionnaires du ministère il y a bien deux scénarios :
Premier possibilité, la Grèce garde l’Euro.
Deuxième possibilité, elle sort de l’Euro et revient à sa monnaie ancienne la drachme, dans ce cas le pays est en faillite.
En cas de faillite.
Les banques Françaises et Allemandes seront durement touchées et ne pourront plus prêter à l’Espagne et à l’Italie et selon les financiers allemands le fonds de stabilité devra immédiatement jouer un rôle central.
Pour Wolfgang Schäuble souhaite une mise en place rapide selon les critères déterminés en juillet dernier.
Pour remplacer Jürgen Stark démissionnaire vendredi de son poste de chef économiste de la BCE, Schäuble propose bien entendu son bras droit le secrétaire d'État au budget Jörg Asmussen, un europhile de 44 ans. Il est favorable à l'approfondissement de l'intégration européenne, ce qui favoriserait la création des euro-obligations
Pour la chancelière allemande :
Elle appelle ses concitoyens à avoir plus de patience à l’égard de la Grèce car 76% des Allemands sont opposés à l'élargissement du Fonds de stabilité (FESP)
La Semaine 37 sera cruciale pour la Grèce et la zone euro..
En effet :
Selon la presse grecque, mercredi 14 septembre aurait lieu une réunion d'urgence du FMI sur la Grèce, non confirmée par le ministère des finances grec mais qui l’a juge "logique" vu l’ampleur de la crise.
De plus la «troïka» les délégations (du FMI, Banque centrale et Commission européennes) sera de retour pour l’examen des comptes Grecs conditionnant le versement par tranche des prêts consentis.
En Pologne réunion Vendredi 16 et Samedi 17 des ministres de la zone euro puis de l’UE pour boucler le plan d'aide à la Grèce 21 juillet dernier dont le montant est de 158 milliards d'euros.
Les Euro-obligations, seraient un pas de plus vers l’intégration européenne
Jörg Asmussen favorable à l'approfondissement de l'intégration européenne, favoriserait la création des euro-obligations
Les euro-obligations divisent, en effet, au-delà des conséquences techniques, elles marqueraient une avancée vers le fédéralisme économique.
Certains Etats n’en veulent pas,
Pour l'Élysée, émettre des obligations communes nécessite un degré d'intégration économique et budgétaire entre les pays que nous n'avons pas atteint.
Alex JJ
