jeudi 14 juillet 2011

Union Européenne - Etats-Unis - La crise des dettes souveraines en Europe et aux Etats-Unis inquiète les marchés.

Les marchés financiers déstabilisés par une dégradation possible de la note souveraine américaine par Moody's l’une des trois grandes agences de notation. Barack Obama va s’adresser à la nation vendredi à 17 heures (heure de Paris)

En effet, les valeurs technologiques ont été parmi les valeurs les plus en baisse et ont été rejointes par les financières.

LA SITUATION EST PRÉOCCUPANTE

1) Aux Etats-Unis.
La dette est sous très haute surveillance, elle est de 14 294 milliards de dollars, le 16 mai. Si cette dernière n’est pas relevée d’ici le 2 août, le pays se trouvera en défaut de paiement et perdra la meilleure cote de crédit « AAA » dans la catégorie AA.


La maison Blanche
Photo
wikipédia

Menace des officines de notation

Pour Moody’s, le plafond de la dette ne sera pas relevé en temps voulu.
Pour Standard & Poor's un accord au rabais la note sera abaissé, a menacé John CHAMBERS le président
A la suite de ces deux annonces, le dollar et les emprunts d’Etat américains ont baissé.


Barack Obama se trouve à faire face à une dégradation possible de la note de son pays et il doit donc trouver rapidement un accord avec les républicains.
Il doit les convaincre de voter le relèvement du plafond de la dette
Dans le cas contraire, Washington serait confronté à des coûts d'emprunt plus élevés.

1-1) Barack Obama met son mandat dans la balance
L’avertissement de Moody’s a donné lieu à une séance de négociation houleuse à Washington
Barack Obama 
Un attaché parlementaire républicain a précisé que Barack Obama aurait dit : « ça suffit »
En effet, selon l’attaché, le président des Etats-Unis aurait signifié qu’il ne ferait plus de concession, même s’il devait mettre son mandat en péril.
« J’en suis arrivé au stade où je dois dire : 'ça suffit !' Est-ce que Ronald Reagan resterait assis ici ? J’ai atteint mes limites. Cela peut, peut-être entraîner la fin de ma présidence, mais je ne ne céderai pas sur ce point ».

Un profond désaccord, un bras de fer politique
Pour une réduction du déficit budgétaire, Barack Obama envisage une hausse d’impôts.
Pour les démocrates, ce seraient un prélèvement sur les revenus les plus élevés.

Les républicains majoritaires à la chambre des représentants, s’y opposent.

La cinquième séance de négociation à la Maison Blanche a échoué
Possible reprise des négociations des négociations à Camp David.

Barack Obama va s’adresser vendredi à 17 heures (heure de Paris) à la Nation

1-2)
Menace de krach
16.000 milliards de dollars de dette garantie par le Trésor sous surveillance de l’agence Moody’s.
Ce montant comprend les obligations d’établissement Fannie Mae et Freddie Mac et
tous les autres type d’instruments plus ou moins garantis par l’état fédéral.
Une dégradation de ces titres affecterait les institutions financières du monde entier.
Un défaut de paiement pourrait déclencher un krach de nature à replonger les États-Unis en récession tout en renchérissant aussi le coût de la dette publique,
Standard & Poor's, a également mis en garde en privé les leaders du Congrès sur un possible déclassement de la dette américaine, faute d'un accord d'ici début.

1-3) La Chine, inquiète

La chine est le premier créancier des Etats-Unis, elle détient 1152.5 milliards de dollars de bons du Trésor.
Elle craint un défaut de paiement des américains déstabilisant l’économie mondiale et ternissant les relations diplomatiques
Elle espère que Washington adoptera une attitude responsable.

2) En zone Euro, le sauve qui peut !

La débacle de la zone Euro 

A la suite de désaccord entre Paris et Berlin, le sommet de la zone euro est reporté, il pourrait avoir lieu soit lundi ou en fin de semaine prochaine.
_Berlin n’était guère favorable à ce rendez-vous, selon Angéla Merkel, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation !
_La France, favorable au sommet de l’euro ; mais l'Élysée semble s'être rangé à la patience allemande.
_Pour Bruxelles veut s'assurer qu'il ne vire pas au fiasco
_L'Irlandais Enda Kenny «ne voit pas l'intérêt d'un rendez-vous qui ne traiterait pas les problèmes au fond».

2-1) La Grèce
_L’agence Fitch
a dégradé de trois crans la note souveraine de la Grèce, à CCC, contre B+ auparavant.
En conséquence, la Grèce se rapproche désormais dangereusement de la catégorie des émetteurs insolvables.


En accord avec nos amis du Forum pour la France nous affirmons que :
La Grèce ne peut et ne pourra jamais rembourser ses dettes

En effet, le pays est en pleine récession, les intérêts de la dette ne font que d’augmenter, le PIB a reculé de 5%.
Ce n'est même plus la peine d'envisager un autre plan d'austérité le pays ne peut déjà plus vivre : augmentation des prix, de la pression fiscale, sociale, de l'âge de départ à la retraite.

Des solutions existes
Voyons un peu de sagesse et de bon sens !!!!!


_Le FMI compte sur une rallonge de 71 milliards d’euros de l’aide européenne en plus et une participation des créanciers privés à hauteur de 33 milliards

L'institution mondiale a dégradé la prévision économique de la Grèce, avec un recul du produit intérieur brut de 3,9% en 2011, contre 3% auparavant.

Mercredi le FMI dans un rapport projette pour la viabilité de la  dette grecque un soutien supplémentaire des Etats de la zone euro de 71 milliards d'euros pour financer la Grèce jusqu'à la mi-2014, en plus des 80 milliards d’euros promis en mai 2010.

2-2) L’Irlande
Mardi soir, l'agence de notation Moody's a abaissé d’un cran la note de la dette Irlandaise

2-3) L'Italie renforce son plan d'austérité
South Africa Soccer WCup Slovakia Italy 
SIPA

L’Italie, à elle seule pèse économiquement plus de deux fois plus que les trois pays qui ont été sauvés de la banqueroute Grèce, Irlande et Portugal.
Si elle venait à céder, toute la zone euro serait alors en danger.

_Menacée, Rome a réagi rapidement en annonçant des mesures d’austérité pour rassurer les marchés.

Jeudi au cours d’un vote de confiance, 161 sénateurs contre 135 et trois abstentions, ont adopté un plan d’austérité renforcé, qui doit être approuvé vendredi par les députés.
La BCE, selon le quotidien Die Welt paru lundi, veut que le Fonds de secours financier de la zone euro voie sa force de soutien doublée, de 750 milliards à 1.500 milliards d'euros.

3) Que peut on en dire ?

Voilà, le résultat d’une mondialisation idéologique et incontrôlée.

_Pour les USA,
La Faillite d’un système et de ses responsables.
   Un abaissement de la note américaine causerait un véritable séisme et selon le PDG de la banque JP Morgan, un défaut de paiement serait une catastrophe

_Pour la zone euro,
Les institutions européennes, mondialistes doivent faire face à la maladie financièrement transmissible des Etats Unis !
Un désastre !

_Nôtre Maître à penser qui nous a quitté dernièrement nous le rappelle.

le général PIERRE MARIE GALLOIS


Le Général Pierre-Marie-Gallois Photo 2

avait vue juste

dans l’un de ses ouvrages “L’HEURE FATALE DE L’OCCIDENT”

Le livre L'HEURE FATALE DE L'OCCIDENT 
il était déjà révélateur !!

Des solutions simples existes, mais les européistes et les mondialistes avec la naïveté de nos dirigeants persistent et signent dans leurs erreurs !

Retournons donc aux vrais solutions et valeurs, vite et surtout sans erreurs

EPB-JJA