vendredi 4 décembre 2009

KOSOVO - Pour la Biélorussie et l’Azerbaïdjan, la déclaration sur l’indépendance unilatérale du Kosovo était contraire au droit international

La Biélorussie et l’Azerbaïdjan ont constaté devant la CIJ à La Haye que la déclaration sur l’indépendance unilatérale du Kosovo était contraire au droit international











la vidéo ci-dessous présente l'Histoire du Kosovo volé



Le Kosovo volé (partie 2)
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RAPPEL :
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Qu’en est-il exactement ?



Le 17 février 2008, l'auto proclamation d'indépendance du Kosovo.
Le 8 octobre 2008, la Serbie obtient de l'Assemblée générale de l'ONU qu'elle saisisse la Cour internationale de justice (CIJ) sur la légalité de la proclamation d'indépendance du Kosovo.
L'avis de la Cour (CIJ), qui est non contraignant, devrait être rendu dans plusieurs mois.

Depuis sa création en 1946, la CIJ, chargée de régler les différends entre Etats, a rendu 25 avis consultatifs

Le Mardi 1er décembre 2009 s’ouvrait le débat de l’indépendance du Kosovo devant la Cour internationale de justice.


La Serbie, le Kosovo, Vingt-neuf Etats participent à la procédure orale devant la Cour, le principal organe judiciaire des Nations unies, avec des exposés de 45 minutes, jusqu'au 11 décembre.



Arrivée au Palais de la Paix, à La Haye, le ministre serbe des affaires étrangères Yuk Jeremic.
Déclare à l’AFP :
"Nous attendons que le droit international soit appliqué" et "Nous avons confiance dans le droit international", a-t-il ajouté.


_L’ouverture des audiences

La délégation serbe prenait la parole le matin en premier















Le chef de la délégation serbe, Dusan Batakovic, a déclarée devant la cour internationale de justice (CIJ) de la Haye :
"La déclaration d'indépendance du Kosovo est un défi pour l'ordre juridique fondé sur le principe de la souveraineté des Etats".

Plusieurs experts en droit international sont venus étayer la position de la Serbie, dont le professeur de droit international de l'université de Potsdam, Andreas Zimmermann


_Dans l'après-midi le CIJ donnait la parole aux représentants du Kosovo

"L'indépendance du Kosovo est irréversible et le restera", a assuré le ministre kosovar des Affaires étrangères, Skender Hyseni, aux quinze juges du principal organe judiciaire des Nations unies à La Haye, qui rendront leur avis dans plusieurs mois.


_Le 3 décembre, le troisième jour du débat devant la CIJ.

La Biélorussie et l’Azerbaïdjan: L’indépendance du Kosovo est illégale


La représentante de la Biélorussie
Elena Gricenko a déclaré :
Il n’y a pas d’arguments juridiques en faveur de la sécession du Kosovo de la Serbie.
Elena Gricenko a mis en relief que la Constitution de la RSFY de 1974 avait octroyé au Kosovo une autonomie vaste et le statut d’unité fédérale.
Elle a expliqué que la limitation ultérieure de ce statut ne rendait pas légitime le droit des Albanais du Kosovo à l’autodétermination.

_Le représentant d’Azerbaïdjan
Agshin Mehdiyev a déclaré que les entités qui proclamaient la sécession en violant les lois intérieures d’un Etat ne pouvaient pas être considérées comme des Etats.
Mehdiyev a rappelé que depuis sa fondation, l’ONU s’opposait à la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats.
Il a indiqué que depuis 1945, l’ONU n’avait reconnu aucune indépendance unilatéralement proclamée à laquelle s’opposait l’Etat-mère.

_Les représentants de l’Autriche affirmaient antérieurement que la déclaration sur la sécession du Kosovo était conforme au droit international et que la proclamation de l’indépendance n’était pas contraire à la Résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Source: Pour la Biélorussie et l'Azerbaïdjan
http://glassrbije.org/F/index.php?option=com_content&task=view&id=9507&Itemid=26

La France a été le premier Etat membre à reconnaître le nouvel Etat le 18 février 2008. Ont suivi l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, l'Estonie, l'Italie, la Lettonie, le Luxembourg, le Royaume-Uni, la Slovénie et la Pologne.

Si huit autres Etats membres se sont prononcés en faveur de la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, cinq restent en revanche farouchement opposés, par crainte de créer un précédent, à la reconnaissance du nouvel Etat. Il s'agit de l'Espagne, de la Grèce, de la Roumanie, de la Slovaquie et de Chypre.

En reconnaissant majoritairement l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne n'a-t-elle pas ouvert la boîte à Pandore ?

Autre interrogation très préoccupante

Vous qui aimez la France, que devient-elle ?

JJALEX