Ce vendredi, selon l’Insee d'avril à juin, la dette de la France a augmenté de 46,4 milliards d'euros.
Toujours plus de dette à la dette, Attention DANGER !
En effet, la dette publique de Maastricht qui est une dette brute augmente dans des proportions préoccupantes, atteint actuellement un nouveau record, 1692.7 Milliards d'euros soit 86.2% du PIB (Produit intérieur brut, richesse produite en un an par la France).
Qui est responsable de cette Hausse.
La dette est le total des engagements financiers de l’état, c’est donc bien l’état le grand responsable, sa contribution à la dette a augmenté au deuxième trimestre de 52.6 milliards d’euros.
Pour l’Insee, il s’agit pour l'essentiel d’une dette négociable à long terme (+44.5 Md€) pour plus de clarté se sont les obligations émises par l’état, remboursables au bout de dix ans.
La dette à court terme et les dépôts des correspondants, hors administrations publiques, progressent respectivement de 4,5 Md€ et 1,8 Md€.
En contrepartie certaines administrations ont réduit leur dette, parmi lesquelles on trouve :
Les administrations de sécurité sociale ont diminué de 2,7 milliards d'euros
La contribution d’organismes divers d’administration centrale a diminué ce trimestre de 1.2 Md€.
Les administrations publiques locales ont diminué de 2,3 milliards d'euros
En effet, la reprise de la dette de l’Acoss par la Cades (29 Md€) est en partie financée par des ventes d’actifs (2,1 Md€ du FRR et 5,2 Md€ de la Cades).
L’Unedic se désendette de 1,3 Md€.
Dans le cadre du plan de sauvetage de la zone euro.
Les prêts accordé au Portugal et à l’Irlande ont pesé lourd, 2,4 Md€ (1,6 milliard pour le premier, 0,8 milliard pour la seconde). À l'inverse, les constructeurs automobiles français ont remboursé à hauteur de 2 milliards d'euros les prêts accordés au plus fort de la crise, en 2009 ...
La dette publique nette en moindre hausse que la dette de Maastricht
Au deuxième trimestre 2011, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 528,1 Md€ (soit approximativement 77,8 % du PIB contre 77,2 % au trimestre précédent), en progression de 23,1 Md€ par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est moins importante que celle de la dette brute en raison de la progression de la trésorerie de l’État (+25,0 Md€).
En revanche, les en-cours de prêts et de titres détenus par les administrations publiques baissent : le prêt de 1,6 Md€ consenti au Portugal dans le cadre du FESF ne compense pas le remboursement des prêts accordés aux constructeurs automobiles (2,0 Md€) ainsi que les ventes d’actifs du Fonds de réserve des retraites (FRR).
EPF–JJA