En voulant faire ratifier la charte européenne des langues régionales, François Hollande, septième président de la 5ème république s’engage dans une aventure qui peut menacer l’unité de la république. En effet dans son 56ème engagement, François Hollande est clair et sans ambigüité.
Je ferai ratifier la charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Les langues régionales, héritage d'hier peuvent-elles devenir une menace aujourd'hui ?
Pour mieux comprendre le danger que représente la Charte européenne, faisons un bref historique
1) Historique de la Charte
_En 1992 la charte des langues régionales et la convention-cadre pour la protection des minorités a été élaborée par le conseil de l’Europe.
Contraire à la philosophie républicaine, la France a refusé de signer.
_En 1999, le gouvernement est socialiste, le premier ministre est Lionel Jospin.
Le vent tourne en faveur d’une signature de la charte
_ 7 mai 1999
La France signe à Budapest la Charte et s’engage à soumettre à la ratification, certaines ou toutes les 39 mesures des 98 dispositions de la charte
J Chirac président de la république
Avoue avoir beaucoup d’estime pour les langues régionales car selon lui, elles contribuent à la richesse du pays et à ce titre, elles doivent « être reconnues et soutenues »
_ Le 20 mai 1999
Le président de la république saisi le Conseil constitutionnel sur le fondement de l'article 54 de la Constitution, de la question de savoir si compte tenu des engagements que la France entend souscrire dans la partie III de cette convention, la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, signée à Budapest le 7 mai 1999, doit être précédée d'une révision de la Constitution.
_ Le 15 juin 1999
Par sa décision 99-412 DC, le Conseil constitutionnel, a estimé que la Charte comportait des clauses contraires à la Constitution.
_Le 23 juin 1999 (la sage décision de J Chirac)
Après consultation du conseil constitutionnel et suite à son avis, J Chirac refusa la révision constitutionnelle qui allait porter atteinte aux principes fondamentaux de la république et qui pourrait remettre en cause l’unité de la Nation !!!
En conséquence :
_la charte n’a donc pas été ratifiée
_la France ne s'est donc pas engagée à appliquer ces dispositions.
J Chirac président de la république s’est donc comporté en garant de l’Unité national
2) Les dangers de la Charte
A ce sujet, une étude critique sur le projet européen de revitalisation des langues locales a été menée par René Andrau, Professeur agrégé de lettre.
Dans son analyse, il a exposé tous les dangers qui pourraient mettre en péril l’unité de la république, il conclu par un rejet total.
Vous trouverez ci-dessous un condensé de l’essentiel des dangers
a) de discutables motivations
La charte n’a pas qu’une visée purement culturelle
La charte, telle qu’elle est rédigée, est un danger pour la république, ses institutions et ses valeurs.
b) du culturel au politique.
La charte ne représente pas les langues régionales comme une réalité culturelle, elle les impose comme un fait politique
Le droit de pratiquer une langue régionale dans la vie privée ou publique constitue un droit imprescriptible.
Les États signataires doivent organiser de véritables communautés linguistiques, c’est un réel danger
La charte oblige à organiser les échanges transnationaux pour les langues régionales ou minoritaires sous une forme identique ou proche dans deux ou plusieurs états
Les États signataires doivent s’engager à prendre en considération les besoins et les vœux exprimés par les groupes pratiquant ces langues.
C’est la mise en place, sur une base communautaire, des appareils subventionnés par les états signataires.
LA RÉPUBLIQUE RECONNAITRAIT AINSI LES COMMUNAUTÉS
c) plusieurs niveaux d’application : un leurre
. Le niveau maximal qui est le bilinguisme institutionnalisé, absurde et destructeur de l’unité nationale et de l’égalité républicaine et même le niveau minimal tire un trait sur deux siècles d’histoire républicaine car il enclenche une dynamique aux effets ravageurs dans les domaines suivant :
De l’enseignement.
De la justice.
De l’administration.
Des médiats.
De la culture.
De la vie économique et sociale.
Ce niveau minimal consiste à permettre à tous ceux qui le désirent d’utiliser la langue régionale ou minoritaire.
C’est dans ces langues :
Que Les études pourront se faire.
Que l'on pourra s’exprimer devant les tribunaux.
Que les contrats de travail pourront être rédigés.
Que le doublage des films.
Les frais engendrés seront énormes et devront être pris en charge par l’État signataire
d) Une philosophie antirépublicaine
Les arrière-pensées politiques sont visibles.
La charte prévoit que les assemblées régionales peuvent délibérer dans la langue régionale et que des liens privilégiés soient établis entre des régions d’états différents qui pratiquent la même langue.
IL EST EVIDENT QUE LA CHARTE MET EN PLACE LES STRUCTURES DE L’EUROPE DES RÉGIONS.
Si les assemblées régionales délibèrent dans la langue régionale, l’accès en sera interdit aux citoyens non membres de la communauté linguistique.
Il en résultera une opacité dans les débats et pratique régionale
L’ETAT DE DROIT N’Y TROUVERA PAS SON COMPTE, LA RÉPUBLIQUE AURA RÉCRÉE LES FÉODALITES.
C’EST BIEN L’ÉTAT NATION RÉPUBLICAIN QUI EST VISÉ ? AINSI QUE SES VALEURS.
e) Une catastrophe politique
La charte a un caractère politique.
Elle remet en cause la conception républicaine française de la Nation qui a été conçue comme une volonté partagé d’édifier un avenir commun de progrès.
Cette conception a fondé l’identité politique du citoyen par opposition aux conceptions ethniques, religieuses ou linguistiques.
Ce texte germano-européen ethno-linguistique (La charte des langues régionales et convention-cadre pour la protection des minorités), portera donc atteinte aux principes fondamentaux de la république
ATTENTION DANGER !
La langue française menacée, ne jouera donc plus son rôle de ciment de l’unité national.
Françaises, Français, NOTRE PATRIE C’EST LA LANGUE FRANCAISE
JJ A