L’agence de notation américaine Egan-Jones dégrade la note souveraine de la France.
Plus petite que ses consœurs Standard & Poor's, Moody's et Fitch, elle a estimée que la France ne peut plus figurer dans les pays notés "A" (catégorie la meilleure pour un investissement), c’est pourquoi elle a estimé que la France sera désormais un placement de qualité moyenne et la qualifie de "BBB+" et qui assorti sa note d’une perspective négative.
Une décision selon elle de vouloir anticiper la fin de l’indulgence des marchés financiers vis-à-vis de la France
C’est donc une dégradation de deux crans avec une perspective négative à la clé !
1) L’agence de notation Egan-Jones anticipe
Dans son commentaire, Elle prétend : "comme la France a tendance à soutenir ses banques, elle pourrait bientôt se trouver confrontée à d'importantes charges supplémentaires"
De plus concernant sa dette publique, Egan-Jones a constaté une "tendance désastreuse et le pire est encore à venir"
Le nouveau président François Hollande va "se retrouver pressé de tenir ses promesses de campagne ce qui en fin de compte affectera la qualité de crédit" du pays, ajoute l’agence.
En plus de la tendance désastreuse tout en sachant que le pire est à venir, Egan-Jones soupçonne François Hollande d’être dans l’obligation laisser filer la dette, pour pouvoir tenir ses promesses de campagne, ce qui bien entendu affectera la qualité de crédit du pays.
Quant à Moody's et Fitch notent encore toutes deux la dette souveraine de la France "AAA", la meilleure note possible, pour Standard & Poor's est à "AA+"...
Rappelons que ces trois agences ont toutes assorties leur note d'une perspective négative. Une telle perspective fait donc peser le risque d’une dégradation à venir.
La note de la dette souveraine de la France vient donc de subir sa première dégradation ("BBB+")
2) Que peut-on en dire?
Le recadrage sévère d’Angéla Merkel et la première dégradation de la dette souveraine française, sont les premiers signes d’avertissements envoyés au président socialiste Français, François Hollande.
S’obstinant à respecter ses soixante engagements de son programme, sera très vite rattrapé par la réalité, François Hollande se verra donc dans l’obligation d’infléchir sa politique et de retourner à un programme plus mesuré !
JJ A
