mardi 29 décembre 2009

Le professeur Albert Osterhaus au centre d’un scandale à l’OMS.

Le professeur Albert Osterhaus au centre d’un scandale à l’OMS.

On le surnomme « Dr Flu » (Docteur Grippe), il est directeur du département de virologie de Rotterdam (Pays-Bas).

Principal conseiller de l’Organisation mondiale de la Santé en matière de grippe, a été dénoncé par les enquêteurs de la presse hollandaise comme la personne au centre de l’hystérie mondiale déclenchée à propos de la pandémie de grippe porcine H1N1.

Le scandale
a éclaté aux Pays-Bas et a fait l’objet d’un débat au Parlement qui a mis en évidence ses liens personnels avec les laboratoires fabriquant les vaccins qu’il faisait prescrire par l’OMS.

F. William Engdhal a relaté comment un expert peu scrupuleux a pu manipuler l’opinion publique internationale, surévaluer l’impact de la grippe H1N1, et faire la fortune des laboratoires qui l’emploient.


Dans le courant de l’année 2009, la seconde chambre du parlement néerlandais nourrissait des soupçons à l’encontre du professeur Albert Osterhaus et a lancé une enquête sur d’éventuels conflits d’intérêts et malversations.
Mise à part les médias néerlandais, personne n’en a dit mot, grand silence sur l’affaire Osterhaus, sauf la revue Britannique Science avec une brève information dans son édition du 16 octobre 2009 :
Ce qui est mis en cause, c’est l’indépendance de son jugement personnel en matière de pandémie de grippe A, en d’autres termes ce sont les liens avec les compagnies qui vont largement bénéficier de la pandémie.

Osterhaus n’est pas un acteur de second plan.
Il est le personnage qui a toujours été au centre de toutes les paniques concernant les virus des dix dernières années, que cela soit par les morts de Hong Kong provoqués par des problèmes respiratoires nommés SARS (Severe Acquired Respiratory Syndrome)qui ont vu le début de la carrière de l’actuelle directrice de l’OMS Margaret CHAN, (à l’époque elle était une responsable locale de la santé), jusqu’à la grippe aviaire du virus H5N1 dont il a grossi les effets ravageur qu’il allait engendrer, arrivant même à convaincre le gouvernement hollandais de sacrifier des millions de poulets
Après ses expérimentations sur les excréments d’oiseaux dont les résutats ont été réfutés en 2006 et en 2008, il a dû reconnaître son échec.

Constatant que la grippe aviaire s’était révélée inoffensive, mais dans l’intervalle, le laboratoire Roche, avec son Tamiflu, et GlaxoSmithKline, son Relenza, des antiviraux réputés inefficaces et peut être d…….. ont encaissé des milliards de dollars de profits.
La récolte une fois faite, ils se sont tournés avec l’OMS vers d’autres verts pâturages.

En avril 2009, ils trouvent ce qu’ils cherchaient, lorsque la Gloria un petit village mexicain de l’État du Veracruz, signala
la mort d’un petit enfant diagnostiqué comme porteur de la grippe alors dite « porcine » ou H1N1.
Avec précipitation, l’appareil propagandiste de l’OMS à Genève s’est mise en route avec les déclarations de son Directeur Général, le Docteur Margaret Chan, sur «les éventuelles menaces d’une pandémie mondiale »


Mme Chan évoqua « l’urgence de santé publique d’envergure internationale »

Ces symptômes prennent par contre tout leur sens dans le contexte environnemental de La Gloria, une des zones au monde qui concentrent le plus grand nombre de porcs en élevage intensif, possédée par la firme américaine Smithfield Farms.
Depuis longtemps, la population locale manifestait devant les bureaux de la compagnie à mexico, se plaignant d’affections respiratoires dues aux lisiers de porc.
Ils ont ignoré, cette cause possible car la « pandémie » tant espérée était enfin survenue.
Bien qu’elle ait admis dans sa déclaration du 11 juin 2009, qu’une majorité écrasante de patients ressentent des symptômes bénins en se remettant rapidement et complètement, le plus souvent en ne recourant à aucun traitement médical. » Margaret Chan décrétait le niveau 6 de l’« urgence pandémique » pour la grippe H1N1.


On apprenait Chan avait agi à la suite de débats fiévreux à l’OMS, sur les conseils du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS appelé SAGE,(Strategic Advisory Group of Experts). L’un des membres du SAGE, à l’époque et encore aujourd’hui, est notre « Monsieur Grippe », le docteur Albert Osterhaus.

Osterhaus occupait non seulement une position clé pour recommander à l’OMS de déclarer l’« urgence pandémique », mais il est aussi le président de l’ European Scientific Working group on Influenza (ESWI), qui se définit comme un « groupe multidisciplinaire de leaders en matière de grippe, qui combat son impact épidémique et pandémique» et dont Osterhaus est le pivot central « entre l’OMS à Genève, l’Institut Robert Koch à Berlin et l’Université du Connecticut aux États-Unis. »

Le travail l’ESWI est entièrement financé par l’industrie pharmaceutique qui gagne des milliards grâce à l’urgence pandémique, tandis que les annonces faites par l’OMS obligent les gouvernements du monde entier à faire des stockes de vaccins à la suite de la déclaration d’urgence de l’OMS


Parmi ceux-ci se trouvent, Baxter Vaccins, MedImmune, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres, dont Novartis, qui produit le vaccin et le distributeur du Tamiflu, Hofmann-La Roche.
La banque JP Morgan, présente à Wall Street, estimait que ces firmes géantes feront entre 7,5 à 10 milliards de dollars de bénéfices à la suite de la décision d l’OMS.

Le docteur Frederick Hayden, membre du SAGE à l’OMS et du Wellcome Trust à Londres ; reçoit des rémunérations de « conseiller » de Roche et de GlaxoSmithKline parmi d’autres géants pharmaceutiques.

Un autre SAGE à la tête de l’OMS, le savant britannique, David Salisbury de l’UK Department of Health. Il dirige également le Groupe de conseillers à l’OMS. Un organisme citoyen One Click l’a accusé de dissimuler des liens entre les vaccins et une évolution de l’autisme infantile, ainsi que des effets de paralysies et même de décès dû au vaccin Gardasil.
Un autre membre du SAGE est le docteur Arnold Monto
, un consultant rémunéré par les fabricants de vaccins MedImmune, Glaxo et ViroPharma.


Plus encore les réunions de scientifiques « indépendants » du SAGE, comprennent des « observateurs » comprenant, et oui, les mêmes producteurs de vaccins GlaxoSmithKline, Novartis, Baxter etc. On peut se demander, pourquoi les experts mondiaux de la grippe et de vaccins ont-ils besoin de se faire assister par les industriels de la profession …

Dans une interview donnée au Der Spiegel, l’épidémiologiste Tom Jefferson du Cochrane Collaboration, une organisation de savants indépendants qui évaluent tous les travaux sur la grippe, montrait les effets de la privatisation de l’OMS et de la commercialisation de la santé.

Le 8 décembre 2009, le Washington Post publiait un article affirmant que: « d’importants épidémiologistes prédisent que la pandémie allait probablement figurer parmi les plus bénignes depuis que la médecine moderne a commencé à enregistrer les poussées de grippe »

Igor Barinov, président du Comité pour la Santé à la Douma, a demandé des représentants russes à l’OMS de Genève qu’ils diligentent une enquête officielle sur les indices multiples de la corruption massive acceptée par l’OMS et menée par l’industrie pharmaceutique. « De graves accusations de corruption sont prononcées à l’encontre de l’OMS », affirmait Barinov. « Une commission internationale d’enquête doit s’organiser au plus vite. »


D'après F. William Engdahl

Journaliste états-unien, il a publié de nombreux ouvrages consacrés aux questions énergétiques et géopolitiques. Derniers livres parus en français : Pétrole, une guerre d’un siècle : L’ordre mondial anglo-américain (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2007) et OGM : semences de destruction : L’arme de la faim (Jean-Cyrille Godefroy éd., 2008).


JJA