La "guerre" des cartes est ouverte : le gouvernement flamand persiste et signe. En effet une page publicitaire "financée par la Flandre" ("sponsored by Flanders") figure dans l’édition dominicale du "The Sunday Telegraph", du 27 décembre 2009 et on y découvre un intitulé "Visit Flanders: take a different view" ("Visitez la Flandre: prenez un point de vue différent"; Lien vers l'édition en ligne).
La page publicitaire explique que la Flandre est bien plus que des ruelles pavées, des canaux sinueux, une architecture magnifique. La Flandre c'est aussi ... Bruxelles.La Région bruxelloise est purement et simplement annexée par la Région flamande, réduite à une simple ville flamande, comme Anvers, Gand ou Louvain. Quant à la Wallonie, elle n'existe plus, elle a été rebaptisée "Belgique".
La "Belgique" représentée par le gouvernement flamand: la Région de Bruxelles est annexée comme une simple ville flamande, la Wallonie est supprimée et rebaptisée "Belgique".
Rappelons que plus d'un million d'habitants des 19 communes de la Région de Bruxelles et des territoires périphériques, placés contre leur volonté sous occupation politique flamande, sont de langue et de culture française.
Ils n'entendent pas renoncer à leurs droits et libertés fondamentaux "avec leurs représentants politiques s'ils le veulent, sans eux s'il le faut". Jamais nous ne renoncerons à notre identité, jamais nous n'accepterons la colonisation forcée et l'impérialisme flamingant, initialement proposés par le parti néo-nazi flamand "Vlaams Belang", et aujourd'hui adoptés à l'unanimité par le gouvernement flamand.
PS:
"The Telegraph" s'indigne de la décision du Ministre flamand de la Défense, Pieter De Crem (CD&V), de fermer la base militaire de Bastogne.
Pour rappel, le Général US Anthony McAuliffe, dont le quartier général était situé à Bastogne (Wallonie) durant la tristement célèbre "Bataille des Ardennes" (19 mille morts), avait répondu "Nuts" à la demande allemande de reddition des forces alliées.
Le porte-parole de l'ambasse américaine en Belgique a réagit fermement à la décision flamande: "Nous ne sommes que trop conscients de ces propositions et nous comprenons et sympathisons évidemment avec la colère qui a été largement exprimée". L'Etat-Major de l'Armée US n'entend pas se laisser dicter sa conduite par un Flamand, contrairement à la soumission des politiques francophones ("The Telegraph: Battle of the Bulge barracks facing closure").
Source:http://www.francophonedebruxelles.com/2009/12/la-guerre-des-cartes-le-gouvernement.html
JJA
