vendredi 5 mars 2010

Grèce : Le garrot !

La Grèce devra sortir de l’euro, à défaut elle sera asphyxiée par le garrot bruxellois avec toutes les conséquences politiques inscrites dans cette politique suicidaire digne de Laval !


Le Premier Ministre grec s’est d’ailleurs exécuté - bientôt au sens propre ? - et a, au demeurant, annoncé hier soir à la télévision, de nouvelles coupes sombres dans les retraites, les traitements des fonctionnaires.
« Serrez ma haire avec ma discipline » bonnes gens et vive l’auto flagellation !

A l’évidence ce n’est plus un tour de vis budgétaire, mais bien le garrot que la technocratie bruxelloise est en train d’imposer aux Grecs, le tout au nom de l’idéologie de l’euro !
Cette politique de déflation qui porte sur une diminution de dépenses publiques – 13.9 milliards d’euros – permettra peut-être à la Grèce de lever à nouveau un prochain emprunt pour financer sa dette mais ce ne sera qu’un court répit.
Le problème grec n’est pas conjoncturel, il est structurel, la Grèce a perdu toute compétitivité dans la zone euro – plus de 40% par rapport à la France !
La question de la Grèce est simple, elle ne peut pas rester dans une monnaie unique qui l’étrangle.
Il n’existe pas de solution dans le carcan de l’euro.
La purge qui est imposée à la Grèce ne lui permettra pas de retrouver une santé structurelle.

A l’instar du Royaume-Uni qui était sortie en 1992 du serpent monétaire, la Grèce devra sortir de l’euro, à défaut elle sera asphyxiée par le garrot bruxellois avec toutes les conséquences politiques inscrites dans cette politique suicidaire digne de Laval !


COMMUNIQUE de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République

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Pour certains experts

La Grèce a un problème double, il est à la fois budgétaire et financier.

Pour la partie budgétaire, il est mesuré par le déficit public, avant paiement des intérêts de sa dette publique, que l’on appelle aussi déficit primaire.

En 2009, son déficit primaire s'est creusé dramatiquement (8% du PIB) sous l'effet de la crise économique. Le problème budgétaire primaire est donc conjoncturel, plus que structurel.

Pour la partie financière, le problème est structurel, il tient au poids et au coût de la dette publique héritée du passé

Quelles conséquences possibles pour les pays de la zone Euro

Pour Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe, il a prévenu qu'une exclusion de la Grèce de la zone euro aurait "des effets semblables à ceux d'un tremblement de terre, incontrôlables" , alors même que la Grèce représente moins de 3 % du PIB de la zone euro


Selon certains experts, un effet domino d'une défaillance de la Grèce n’est pas à exclure et pourrait atteindre le Portugal et l'Espagne. Le coût de leur dette s’en trouverait alors augmenté au fur et à mesure de l'augmentation des taux d'intérêt sur les obligations d'État.
Toujours selon ces mêmes experts, l'Italie et même la France par voie de ricochet pourraient se trouver elles-mêmes en difficulté étant donné le montant de leur dette.
Pour le moment aucune inquiétude car les conditions de financement de la dette de l'Hexagone ne se dégrade pas,
On est donc paraît-il loin du scénario catastrophe, mais pour combien de temps ?

JJ ALEX