David Cameron ne veut pas de changement de traité et veillera à protéger voir même à renforcer les intérêts britanniques.
Vendredi lors d’un déjeuner de travail qui a eu lieu entre le premier ministre britannique et Nicolas Sarkozy, il a été surtout question «de la crise dans la zone euro».
© ap
A la gare du Nord, Cameron s’est adressé à la presse juste avant son départ pour Londres en affirmant que la crise avait des répercussions négatives sur l’économie britannique.
A) De plus il a précisé que la Grande Bretagne ne faisait pas parti de la zone euro mais qu’en cas d’éclatement, Londres avait préparé "un plan d'urgence"
Il a poursuivi en insistant que la zone euro a besoin de deux choses qui ne nécessitent pas d’un changement de traité :
1) Les institutions européennes doivent soutenir la devise pour convaincre les marchés.
2) Une compétitivité réelle et performante sur toute la zone euro, chose qui est fondamentale.
Quant au changement du traité de Lisbonne, en considérant que cela ne concerne seulement la zone euro, nécessiterait une ratification à l’unanimité des vingt-sept pays de l'UE.
David Cameron semble lui vouloir éviter l'affrontement.
Par contre, il a bien mentionné que les eurosceptiques du parti conservateur britannique n’oublieraient pas de réclamer un rapatriement de compétence en matière sociale et de régulation financière de Bruxelles à Londres.
B) Dans cette rencontre MM. Cameron et Sarkozy ont parlé aussi :
De la Syrie et de l'Iran.
Pour l’Iran
De l’ambassade de Téhéran saccagée mardi par des manifestants iraniens. A ce sujet Sarkozy a été remercié pour l'aide apportée par la France au personnel de l’ambassade.
De l’augmentation de la pression sur l’Iran et des nouvelles sanctions suite au rapport de l’AIEA qui a présenté les éléments crédibles selon lesquels l’Iran travaille à la mise au point de l’arme atomique
Pour la Syrie.
Suite au rapport de l’ONU sur les morts, les deux dirigeants ont parlé de mettre de très fortes pressions sur ce pays, bien que les Russes et les Chinois y soient fermement opposés
Ce déjeuner de travail remplaçait le sommet annuel franco-britannique
EPF – JJA